Élèves / Enseignants

Les sciences de l’éducation sont en constante évolution. La recherche se développe actuellement dans le domaine de la Métacognition. Les enseignants ont de plus en plus d’outils à  leur disposition. Cette page fait un point sur les procédés mis en place lors d’adaptations et de remédiations qui ont fait leurs preuves. La difficulté est de cerner les différents troubles dont souffrent certains élèves de la classe pour répondre au mieux à leurs besoins. Surtout que bien souvent les enfants cumulent certains de ces troubles (comorbidité). 

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Face aux troubles cognitifs, l’enseignant pourra faire des « adaptations » dans ses enseignements. Si la situation le permet, il pourra mettre en place une remédiation par la « métacognition explicite » par exemple ou en essayer d’autres, et cela sans pour autant remplacer les professionnels de la santé. Il n’y a pas 2 enfants pareils même s’ils souffrent des mêmes troubles. Il faut donc sans cesse adapter, remédier « en live ». Tout ce qui est mis en place est profitable à tous les élèves de la classe. Il y a bien souvent dans les classes des élèves non diagnostiqués qui s’ignorent.

Malheureusement, peu d’enseignants sont formés aujourd’hui sur ces problématiques. Sans avoir la prétention de remplacer des formateurs, nous vous proposons d’éclaircir quelques points. Si un enseignant est confronté à des difficultés dans sa pratique, il peut se tourner vers l’infirmière, la Conseillère d’Orientation Psychologue (CO-PSY) ou l’Enseignant(e) Référent(e) dont dépend son établissement.


Pour consulter l’évolution des enseignements reportez vous au chapitre « l’Histoire des Sciences de l’Éducation vue par les pédagogues« .


Textes de référence (Ministère de l’Éducation Nationale)


1. Diagnostic:

En aucun cas un enseignant ne fera de diagnostic. Il pourra cependant informer l’infirmière au collège / lycée ou la psychologue scolaire en élémentaire de ses doutes. C’est l’infirmière ou la psychologue scolaire qui fera part de ses suspicions à la famille. Il ne doit jamais y avoir de jugement de la part des personnels de l’Éducation Nationale. Ces informations sont importantes pour la famille. Elles lui permettent de se tourner vers des professionnels de la santé pour établir un diagnostic. Avant tout, c’est la bientraitance de l’enfant qui est en jeu. Sans diagnostic, il est difficile d’agir à bon escient.

Trouble ou symptôme ? Un petit tour lexical et médical s’avère nécessaire pour y voir un peu plus clair…

Cliquez sur les liens pour les approfondissements.

-Dyslexique

-Dysgraphique

-Dysorthographique

-Dyscalculique

-Dyspraxique

-Dysexecutif

-Neurovisuel ou orthoptique (dyslexie visuospatiale)

2.Élèves décrocheurs, enfants en souffrance:

Décrochage scolaire

3. Adaptations :

MDPH

cf Chapitre Adaptation

4. Remédiations :

AVS

cf Chapitre Remédiation

5. L’empathie :

L’empathie des professeurs serait un soutien de taille pour la réussite scolaire des élèves. Lire la suite…


 


Dys :
Les « Dys » désignent les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent. Ils apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants. Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste… D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages. On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelé dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
 Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.
(source Fédération Française des Dys)

Pour en savoir plus….

TDA/H :
Les TDAH désignent l’un des troubles les plus fréquents en psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent. Sa prévalence en population française a récemment été estimée entre 3% et 5% chez l’enfant d’âge scolaire. Il est établi que ce trouble retentit de façon significative sur le fonctionnement scolaire, relationnel et familial de l’enfant. Le TDAH persiste à l’adolescence et à l’âge adulte dans près de 65% des cas. Les études à long terme montrent que par rapport à des groupes contrôles, les sujets TDAH abandonnent davantage l’école, accèdent moins aux études supérieures, perdent plus facilement leur travail, commettent plus d’actes antisociaux et ont un risque plus élevé d’usage de tabac ou d’abus d’alcool. Le défaut de prise en charge adaptée de cette pathologie peut avoir des conséquences sévères sur la vie entière des sujets. Ainsi le TDAH nécessite la mise en place de stratégies relatives au parcours de soin des patients et à la prévention précoce du trouble en population générale.
(source TDAH-france.fr)

Pour en savoir plus….

TOP :

L’intolérance aux frustrations, la tendance à l’agressivité font partie intégrante des traits de personnalité d’un enfant. Il est de fait tout à fait normal qu’un bébé réagisse brutalement, en criant, pleurant, en frappant lorsqu’il est soumis à une frustration.

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Troubles autistiques :

Comprendre ce que l’on appelle communément l’autisme repose sur la connaissance de trois notions : l’autisme  infantile, les troubles envahissants du développement (TED), les troubles du spectre autistique (TSA)

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Le monde sensoriel des Autistes

EIP :

Les EIP désignent des enfants et des adolescents qui manifestent la capacité de réaliser dans un certain nombre d’activités, des performances que ne parviennent pas à accomplir la plupart des enfants de leur âge. L’enfant à haut potentiel a un fonctionnement intellectuel spécifique. Cette particularité physiologique n’est pas acquise par l’éducation. Elle ne disparaitra pas au cours de son existence. Pour un grand nombre, ces élèves poursuivent une scolarité sans heurt, voire brillante et se réalisent pleinement dans la voie qu’ils choisissent. Il n’y a pas de mesure particulière à prendre pour eux.
D’autres, en revanche, manifestent des difficultés dans leurs apprentissages ou dans leur comportement pouvant les conduire à des redoublements et à un désinvestissement progressif de l’école. Ils ont un fonctionnement cérébral spécifique et font donc partie des élèves à besoins éducatifs particuliers.
(source site DSDEN 95)

Pour en savoir plus…

Plaquette académique 91 EIP 2015 2016

Plaquette académique 95 EIP


MDPH :

Créées par la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) sont chargées de l’accueil et de l’accompagnement des personnes handicapées et de leurs proches.

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AVS :

L’auxiliaire de vie scolaire fait partie intégrante de l’équipe éducative et, à ce titre, peut être invité aux réunions d’ESS. Sa présence doit être facilitée et organisée par les écoles et établissements concernés. Son avis est important. L’auxiliaire de vie scolaire est informé du contenu du Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) d’un élève handicapé, en milieu ordinaire. Il contribue à son évaluation et à son adaptation.

Décrochage scolaire :

La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité. Garantir l’égalité des chances, faire en sorte que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société sont des missions de l’École. Le ministère chargé de l’éducation nationale s’est fixé deux objectifs clairs : prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éducatif d’ici 2017 et faciliter le retour vers l’École des jeunes ayant déjà décroché. Un plan pour vaincre le décrochage scolaire a été présenté en novembre 2014.

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